Loin de l’Eldorado européen, l’esclavage en Lot-et-Garonne

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 Résumé : Le procès en appel d’un exploitant agricole qui employait des Sénégalais de manière irrégulière, les faisant travailler jusqu’à 13 heures par jour sans toujours les payer, témoigne de l’existence de situations proches de l’esclavage moderne dans nos campagnes. Pourtant, … Lire la suite

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Genèse du Codetras et politique d’intégration en France : regard sur l’accès aux droits des travailleurs migrants

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En 2002, la Confédération paysanne se joint au Collectif de défense des travailleurs étrangers dans  l’agriculture provençale (Codetras) et s’engage dans le combat pour la reconnaissance des droits des travailleurs migrants saisonniers, aux côtés de plusieurs organisations syndicales, associatives et … Lire la suite

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Les impasses d’une société en crise

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Par Ismini. Résumé : Dans la municipalité d’Andravida-Killini, en 2014, c’est un citoyen Grec d’origine Syrienne qui a été élu maire. Le fait qu’il soit immigré n’a pas empêché son élection alors que l’Aube Dorée, parti fasciste d’ extrême-droite est devenu le … Lire la suite

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Procès de la fraise de Manolada, la honte ! /Δελτίο Τύπου: Confédération paysanne-Ελλάδα: Η δίκη της φράουλας στην Μανωλάδα, η ντροπή!

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Voilà un peu plus d’un an qu’en Grèce, des travailleurs agricoles embauchés dans les champs de fraise de Manolada, venus réclamer leurs salaires impayés se faisaient tirer dessus par des contremaîtres. Ces exactions effectuées dans une grosse exploitation productrice de … Lire la suite

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Reportage : en Allemagne, des immigrés dénoncent “l’esclavage moderne” – France 24

Dans la région d’Oldenbourg, fief des producteurs de viande allemands, des immigrés originaires d’Amérique latine travaillent dans des conditions déplorables. Un dumping salarial qui permet à l’Allemagne de rester compétitive. Reportage.

Dans la paisible région d’Oldenbourg, en Basse-Saxe, connue pour ses producteurs de viande, les immigrés, qui sont nombreux à travailler dans les usines et les abattoirs allemands, sont révoltés. Ces ouvriers, de nationalité espagnole et originaires d’Amérique latine, affirment n’avoir reçu aucun salaire depuis le mois de septembre.

Leur avocat, Johannes Brinkhus, s’emporte auprès d’une équipe de FRANCE 24 sur place. “C’est leur fiche de paie pour le mois de septembre. Cinq cent-quarante six euros euros brut, ça fait 434 euros net. C’est de l’esclavage moderne ! Le sous-traitant leur promet de payer cet argent mais ne le fait pas et on leur demande maintenant de signer un papier pour qu’ils renoncent à leurs droits. Pendant ce temps, ils vivent dans une maison qui appartient à l’entreprise et le loyer qu’ils doivent payer est en plus déduit de leur salaire !”

Ces travailleurs, qui ont fui la crise en Espagne, sont payés trois euros de l’heure. Ils ne sont pas employés directement par l’entreprise allemande, mais par un sous-traitant qui recrute des ouvriers étrangers à prix cassés.

“Nos conditions de travail sont catastrophiques. Nous travaillons parfois 20 h par jour, parfois 18 ou 16, mais au minimum 14. Dans cette usine, il fait très froid et nous n’avons pas de vêtements de travail adaptés. C’est comme du travail forcé”, témoigne ainsi Carlos. “Des centaines d’Espagnols sont dans la même situation que nous. Des choses comme ça ne devraient pas se passer, c’est honteux pour l’Allemagne”, ajoute Rafael.

Une main d’œuvre bon marché

Plus de 40 000 cochons et des centaines de milliers de volailles sont abattus chaque jour dans cette région par cette main d’œuvre bon marché, estimée à environ 25 000 personnes au moins, selon les syndicats. Une grande partie du travail d’abattage et d’équarrissage leur est désormais confiée.

Grâce à ces immigrés, l’Allemagne a réussi à baisser ses coûts de production et à gagner des parts de marché en Europe. Selon Matthias Brummer du syndicat de l’industrie alimentaire, la découpe d’un cochon coûte désormais à peine plus d’un euro : “Le dumping salarial et social des 15, 20 dernières années en Allemagne a fait s’effondrer une grande partie de l’industrie de la viande des pays européens voisins. On en est arrivé à un point où certains pays d’Europe de l’Est sont complètement dépendants des livraisons de viandes allemandes. Si on les arrêtait du jour au lendemain, il y aurait une catastrophe alimentaire dans ces pays”.

Face à cette exploitation, le futur gouvernement allemand promet d’instaurer un salaire minimum pour stopper ses dérives. Mais sur le terrain, les responsables locaux sont sceptiques. Conseiller municipal à Löhne, Paul Sandman pense que ce salaire minimum ne règlera pas tout : “Est-ce que les patrons se tiendront à ces nouvelles règles ? Au final, tout dépendra de ça. Si quelqu’un dans un bureau décrète qu’un ouvrier n’a travaillé que 140 heures alors qu’il en a travaillé 180 mais ne peut pas le prouver, le salaire minimum n’aidera personne. La nouvelle règlementation ne servira à rien si on ne fait pas en sorte qu’elle soit vraiment respectée”.

Il faudra vraisemblablement des années pour parvenir à la mise en place de cette législation. Rafael et ses collègues, eux, n’auront peut-être pas à attendre. Confrontée à l’enquête de FRANCE 24, la direction de l’usine promet aujourd’hui de changer de sous-traitants et d’améliorer leurs conditions de vie et de travail

Lien vers video: Reportage : en Allemagne, des immigrés dénoncent “l’esclavage moderne” – France – France 24.

Source : France 24, 2013

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Table ronde “Marx et nos assiettes”, les ouvriers agricoles saisonniers dans l’agriculture intensive.

Le 29 janvier prochain aura lieu une table ronde concernant les ouvriers agricoles saisonniers dans l’agriculture intensive. Elle se déroulera sur le campus de Montpellier Supagro, bâtiment 9, Amphithéâtre 208.

Page 1terCette initiative a pour objectif de faire connaitre la problématique des ouvriers agricoles saisonniers migrants, mais également et surtout d’élargir le réseau et de désenclaver les luttes. Trois intervenants impliqués depuis de nombreuses années parleront (voir invitation ci dessous). Suivra ensuite une séance de réaction et des ateliers, pour faire rencontrer les initiatives, créer des échanges et faire émerger les dynamiques.

Nous vous invitons à venir toutes et tous pour faire avancer les droits des travailleurs de la terre et mettre fin aux injustices qui ont lieu sous les serres.

Cliquez ici : Invitation à la table ronde.

Nidal Abdelkrim

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Le dumping social, présent dans les discours pré-électoraux allemands

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Les élections législatives en Allemagne se tiendront le 22 septembre prochain. A quelques jours du scrutin, la controverse sur le dumping social outre-Rhin prend de la consistance. Résumé : Les patrons d’entreprises d’abatage allemand justifient leur recours à une main d’œuvre … Lire la suite

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