Nicolas Duntze sur RFI pour évoquer l’exploitation des migrants dans l’agriculture

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Samedi 19 avril  à 11h, la journaliste Anne-Cécile Bras recevait Nicolas Duntze dans son émission « C’est pas du vent » afin d’évoquer le scandale de la surexploitation des migrants, essentiellement ouvriers dans les exploitations agricoles. Le sujet s’ouvre sur un reportage … Lire la suite

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Table ronde “Marx et nos assiettes”, les ouvriers agricoles saisonniers dans l’agriculture intensive.

Le 29 janvier prochain aura lieu une table ronde concernant les ouvriers agricoles saisonniers dans l’agriculture intensive. Elle se déroulera sur le campus de Montpellier Supagro, bâtiment 9, Amphithéâtre 208.

Page 1terCette initiative a pour objectif de faire connaitre la problématique des ouvriers agricoles saisonniers migrants, mais également et surtout d’élargir le réseau et de désenclaver les luttes. Trois intervenants impliqués depuis de nombreuses années parleront (voir invitation ci dessous). Suivra ensuite une séance de réaction et des ateliers, pour faire rencontrer les initiatives, créer des échanges et faire émerger les dynamiques.

Nous vous invitons à venir toutes et tous pour faire avancer les droits des travailleurs de la terre et mettre fin aux injustices qui ont lieu sous les serres.

Cliquez ici : Invitation à la table ronde.

Nidal Abdelkrim

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Plate-forme de revendications contre la précarité des saisonniers en agriculture

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En janvier 2009, un séminaire européen « Précarité de la main d’œuvre saisonnière et agriculture industrielle » d’informations sur la condition des travailleurs en agriculture, en particulier migrants s’est déroulé au Parlement européen. Il visait à porter nos analyses  et … Lire la suite

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Travailleuses et propres !

Résumé :

A Huelva en Andalousie la récolte des fraises est en partie assurée par de nombreuses migrantes marocaines. Par le biais d’accords passés entre l’Espagne et le Maroc  des travailleuses sont sélectionnées et amenées dans le Sud de l’Espagne pour les récoltes. Elles sont toutes mères de familles car jugées plus dociles que les hommes et plus à même de rentrer au Maroc, une fois la saison finie, que celles qui n’auraient pas d’enfants. Elles viennent donc sans leurs familles et sont logées en groupe dans des conditions souvent opaques. Pour l’Etat Marocain ce type d’initiative permettrai de générer des revenus à l’étranger tout en luttant contre l’immigration clandestine.

En 2008 un groupe de femmes Sénégalaises, embauchées via  le même types d’accords, on fuit les plantations et leurs « leurres, déceptions et humiliations ». 

Télécharger (PDF, 4.68MB,200807_EspagneMaroc_NadiaMessaoudi_TravailleusesEtPropres.pdf)

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En Andalousie, on importe des femmes pour exporter des fraises

Le système de Contrats d’Origine permet aux agriculteurs de la région de la Huelva en Andalousie de faire venir des milliers de travailleurs Marocains, Roumains, Bulgares et Polonais pour la récolte des fraises chaque année. Les employeurs préfèrent les femmes (plus « dociles ») et mères de famille pour garantir un retour au pays une fois la saison achevée. Ce système connais de nombreux abus (heures non payées, hébergements insalubres) et permet de compresser les frais en main d’œuvre mais capte pourtant des fonds Européen pour la lutte contre le racisme et la xénophobie (projets « Equal Area » ou « Aeneas Cartaya »).

Télécharger (PDF, 4.73MB,200801_Espagne_EmmanuelleHellio_EnAndalousieOnImporteDesFemmesPourExporterDesFraises.pdf)

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Exploitation intensive

Résumé :

Les études menées par Sam Scott révèlent de nombreuses pratiques d’exploitations qui, dans les cas les plus extrêmes, relèvent du travail forcé. Elles s’expliquent à la fois par l’activité de réseaux criminels qui se sont spécialisés dans l’exploitation par le travail mais aussi par les pressions sur les prix agricoles inhérentes au système agro-alimentaire. Ces pressions amènent les exploitants agricoles à chercher une main d’œuvre la moins couteuse possible. La présence massive de migrants parmi les travailleurs agricoles exploités s’explique par leurs difficultés d’accès aux droits et, dans le même ordre d’idée, le fait qu’ils acceptent beaucoup plus facilement que les travailleurs locaux des conditions de travail très mauvaises. La Gangmaster Licensing Authority est une agence d’état qui attribue des licences aux agences de recrutement des secteurs agricoles et agro-alimentaires. Mais il n’existe pas de système de soutien au éventuels travailleurs migrants qui voudraient se plaindre vis-à-vis de leurs employeurs, ni de contrôles suffisant des lieux de travail. Malgré l’outil que constitue le GLA il règne un climat de peur dans le secteur qui empêche toute évolution significative.

Télécharger (PDF, 2.4MB,200710_Espagne_BenoitDucasse_ExploitationIntensive.pdf)

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